Section Tactique Aérienne des Forces Françaises
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Escadrille française de simulation de vol de le seconde guerre mondiale sur il2 1946
 
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 Bristol Blenheim

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MessageSujet: Bristol Blenheim   Bristol Blenheim EmptyMer 22 Juil - 13:48

Le Bristol Blenheim, est un bombardier léger rapide triplace britannique de la Seconde Guerre mondiale. Issu d’un projet civil, ce bimoteur a été le premier monoplan métallique à aile cantilever à entrer en service dans la RAF. Plus rapide que la majorité des chasseurs en service en 1936, il se révéla décevant à l’épreuve des premiers combats en 1939, mais occupa une place importante dans le dispositif militaire britannique au début de la Seconde Guerre mondiale.

Bristol Blenheim 275px-Blenheim1Bristol Blenheim Bristol_Blenheim_3D_ExCC

Bristol 142 :

Les frères Harmsworth étaient propriétaires de grands titres des la presse anglaise, comme The Daily Mail, The Daily Mirror ou The Times. Le plus jeune, Lord Rothermere, avait toujours suivi de près les développements de l’aviation, allant jusqu’à occuper le poste de Secrétaire d’Etat à la Royal Air Force du gouvernement Lloyd George. Quand Lord Beaverbrook, autre magnat de la presse britannique, acheta le DC-1, Lord Rothermere se sentit piqué au vif et informa Bristol Aeroplane Company qu’il pourrait acheter un appareil du type Bristol 135 s’il pouvait relier sans escale les principales villes européennes. Or le Bristol 135 ne disposait pas d’une autonomie suffisante. Frank Barnwell modifia donc son projet initial.

Le nouveau projet, daté du 27 avril 1934, portait sur un monoplan équipé de moteurs Bristol Mercury VI de 640 ch et pouvant atteindre 400 km/h. La voilure du Bristol 135 était conservée, mais le fuselage était plus fin grâce à une structure monocoque permettant de loger six passagers derrière les deux pilotes, qui disposaient d’un excellent champ de vision en raison de la forme particulière du fuselage avant. Le train principal se relevait vers l’arrière dans les fuseaux-moteurs.

Le prototype Bristol 142 effectua son premier vol le 12 avril 1935 à Filton, piloté par le Captain Cyril Uwins, chef-pilote du constructeur, avec l’immatriculation d’essais [R-12] et des hélices quadripales en bois. Après avoir reçu des hélices tripales Hamilton Standard (en) à pas variable, le prototype, baptisé Britain First par son propriétaire, effectua ses essais de certification à Martlesham Heath en juin 1935. il fut chronométré à 459 km/h à pleine charge, soit 48 km/h de mieux que le dernier chasseur commandé en série par la RAF, le Gloster Gladiator. Surpris par le résultat, l’Air Ministry demanda à Lord Rothermere de pouvoir étudier l’appareil. Celui-ci offrit son bimoteur à l’Air Council. L'unique Bristol 142 ne porta donc jamais l’immatriculation civile [G-ADCZ] qui lui avait été attribuée.

Officiellement pris en charge par la RAF en juillet 1935, le Bristol 142 reçut les cocardes anglaises et le sérial [K7557] et servit aux missions de transport du RAE (en) de Farnborough jusqu’en 1942.

Bristol 142M Blenheim :

Contrairement à ce qui a été souvent écrit, la transformation du Bristol 142, bimoteur de transport rapide, en bombardier moyen, fut un important travail d’ingénierie : Proposé le 9 juillet 1935 à l’Air Ministry, le projet portait sur un bombardier biplace équipé de moteurs Aquila ou Mercury, devant transporter 450 kg de bombes sur 1 600 km. Par rapport au Bristol 142 la voilure était relevée de 41 cm pour permettre d’installer sous les longerons une soute ventrale pouvant loger 4 bombes de 110 kg ou 2 bombes de 225 kg. Le stabilisateur étant agrandi et relevé, l’introduction de trim-tab sur chaque gouverne de profondeur remplaçant le dispositif d’ajustement de l’incidence, et la dérive allongée de 20 cm. La roulette arrière devenait escamotable, asservie par câble au train principal pour éviter tout équipement hydraulique à l’arrière du fuselage. Enfin le fuselage avant était modifié (mais pas allongé) y pour installer un poste de bombardier et une mitrailleuse Browning de 7,7 mm et une tourelle dorsale semi rétractable était envisagée. Renforts de structure et équipements militaires compris, la masse à vide était augmentée de 10% et la masse totale en charge de 24%.


Les versions :

Blenheim Mk I :

Le premier appareil de série [K7033] débuta ses essais avec des moteurs Bristol Mercury VI-S.2 de 840 ch et atteignit durant ses essais à Martlesham Heath la vitesse de 452 km/h à 3 657 m bien que pesant en charge 900 kg de plus que le Bristol 142. Cet appareil subit rapidement quelques modifications qui furent immédiatement introduites sur les appareils de série : Remplacement des moteurs par des Mercury VIII de 840 ch, suppression du phare d’atterrissage à l’aile droite, modification du vitrage latéral du cockpit....Un peu plus tard on supprima les casseroles d’hélice et la roulette arrière devint fixe. Aménagé pour trois hommes (un pilote, un navigateur-bombardier et un radio-mitrailleur), le Blenheim I était armé d’une mitrailleuse Browning de 7,7 mm dans l’aile gauche et d’une Vickers K de même calibre dans une tourelle dorsale Bristol à commande hydraulique. Le premier appareil à entrer en service opérationnel [K7035] fut livré au No 114 Sqdn stationné à Wyton début 1937, qui fut déclaré opérationnel le 10 mars 1937, à peine 4 ans après que Barnwell ait tracé sur le papier les premiers dessins du Type 135. La participation du Blenheim au meeting annuel de Hendon, toujours en 1937, fit sensation, et la livraison d’appareils aux escadrilles basées en Iraq ou aux Indes fit l’objet de quelques vols spectaculaires, comme un vol groupé entre Dhibban et Aboukir, soit 1306 km couverts en 3,25 heures. Quand éclata la Crise de Munich on comptait 15 Squadrons de la RAF opérationnels au Royaume-Uni sur Blenheim Mk I, appareils remplacés en première ligne par des Blenheim Mk IV en septembre 1939. Quelques 200 exemplaires furent convertis en chasseurs de nuit, les autres allant renforcer l’équipement de la RAF au Proche-Orient ou étant exportés.

Blenheim IF :

Quelques 200 bombardiers Blenheim Mk I furent modifiés en chasseur d’escorte bimoteur avec 4 mitrailleuses fixes Browning de 7,7 mm logées dans un carénage ventral (500 coups par arme), les premiers appareils étant mis en service par le No 25 Sqdn en décembre 1938. En septembre 1939 six squadrons de chasse étaient équipés ou en cours d’équipement. Cet appareil se révéla un piètre chasseur de jour, proie facile des monoplaces, mais un excellent chasseur de nuit, équipés successivement des radars d’interception AI Mk II, III et IV. Les premières sorties de nuit eurent lieu fin décembre 1939, et la première interception réussie fut réalisée dans la nuit du 22 au 23 juillet 1940 en utilisant un AI Mk IV.

Blenheim II :

Un unique Blenheim I [L1222] fut équipé de réservoirs d’aile agrandis, la structure étant renforcée pour autoriser une masse en charge 6 340 kg et probablement la possibilité d’emporter des bombes sous voilure. Pas de numéro de Type connu.

Blenheim III :

Il semble que cette désignation ait été attribuée à un projet de Blenheim IV qui aurait conservé la voilure du Mk I (donc similaire au Blenheim IVL). Comme le précédent, ce modèle n’a pas reçu de numéro de Type et certains auteurs continuent à prétendre que le prototype du Bristol 149 Bolingbroke [K7072] fut initialement baptisé Blenheim III, une erreur volontairement colportée durant la guerre aux fins de propagande.

Bristol 149 Bolingbroke :

Pour répondre à la spécification des bimoteurs polyvalents G.24/35 (Reconnaissance côtière et bombardement), le Type 149 était un Mk I légèrement modifié avec des moteurs Aquila AE-3M permettant une autonomie plus importante. Après un allongement de l’avant du fuselage de 91 cm pour installer le radionavigateur devant le pilote, cet appareil fut commandé à 150 exemplaires en novembre 1936 sous le nom de Bolingbroke. En 1937 un Blenheim I [K7072] fut donc prélevé sur chaine pour être converti en prototype du Bristol 149 Bolingbroke (et non Blenheim III).

Bristol 149 Blenheim IV :

Dès 1935 Frank Barnwell travailla à diverses évolutions du Type 142M. Pour répondre à la spécification M.15/35 le Type 150 était un bombardier-torpilleur à moteurs Bristol Perseus VI emportant une torpille en soute ventrale. La spécification G.24/35 fut couverte, on l’a vu, par le Type 149 Bolingbroke, mais en avril 1935 commença le développement d’une nouvelle version du Blenheim destinée à satisfaire à la fois à la spécification G.24/35 (bimoteur polyvalent) et à la spécification M.15/35 (bombardier-torpilleur). Ce projet aboutira au Bristol 152 Beaufort, mais le Coastal Command ne pouvait attendre et le développement du Beaufort risquait d’être perturbé par la disparition accidentelle de Frank Barnwell, victime d’un accident à bord d’un avion léger qu’il avait construit lui-même et qui effectuait son second vol.

L’Air Ministry s’intéressa donc à nouveau au Bolingbroke et décida de relancer la production de l’appareil, qui conserva le Type 149 mais fut baptisé Blenheim IV. Le Blenheim IV est donc un Blenheim Mk I avec le fuselage avant du Bolingbroke et la voilure du Blenheim II, donc avec de nouveaux réservoirs d’aile pour accroitre l’autonomie. Il n’y eut pas de prototype et on passa fin 1938 du Mk I au Mk IV en modifiant simplement sur chaine 68 cellules de Blenheim I en cours de production.

* Blenheim IVL : 68 cellules de Mk I modifiées sur chaine, donc sans les réservoirs d’aile du modèle standard.
* Blenheim IVF : Chasseur de nuit correspondant au Blenheim IF, l’armement étant identique. Environ 60 exemplaires furent ainsi modifiés, utilisés principalement par 13 escadrilles de chasse de la RAF.
* Blenheim IV : Modèle standard à moteur Mercury XV de 920 ch au décollage. Comme pour le Blenheim I la capacité de la soute était de 454 kg, mais 145 kg supplémentaires pouvaient être emportés sous voilure. L’armement défensif était en principe identique à celui du Mk I mais dés les premiers combats il apparut nécessaire d’améliorer l’armement défensif de ce bombardier. Parmi les modifications standards introduites en cours de production on trouve l’installation d’une mitrailleuse Vickers K en pivot dans la pointe avant et une mitrailleuse Browning installée dans une gondole vitrée sous le fuselage avant, à l’emplacement de la trappe d’évacuation de l’équipage, et tirant vers l’arrière. Les derniers appareils de série reçurent une tourelle dorsale Bristol B.I Mk.IIIA avec 2 Vickers K ou B.I Mk IV avec 2 Browning. Un jumelage télécommandé Frazer-Nash avec deux Browning tirant vers l’arrière fut finalement monté sous la pointe avant de quelques appareils. On vit aussi des modifications plus ou moins efficaces apportées en escadrilles, comme des mitrailleuses fixes tirant vers l’arrière et installées soit dans le nacelles de moteur soit dans la pointe arrière du fuselage.

Bristol 160 Blenheim V :

En janvier 1940 Bristol proposa à l’Air Ministry une version du Type 149 Blenheim IV spécialement adapté à l’appui tactique, la pointe avant étant modifiée pour y loger 4 mitrailleuses Browning de 7,7 mm (1 000 coups chacune). Ce projet prenait en compte l’expérience acquise durant les premiers mois de conflit en Europe, l’appareil pouvant également être utilisé comme chasseur ou comme avion d’entrainement. L’Air Staff envisageant déjà ce type d’appareil, la spécification B.6/40 fut rédigée autour de cette définition pour permettre la commande de deux prototypes Bristol 160 Bisley Mk I, dont la réalisation fut confiée à Rootes Securities, principal sous-traitant de Bristol sur le programme Blenheim.

Outre la partie avant du fuselage modifiée, le poste de pilotage était blindé, tout comme du pare-brise qui était redessiné, une tourelle dorsale Bristol B.X équipé de 2 mitrailleuses Browning était installée et les moteurs devenaient des Mercury XVI pour de meilleures performances à basse altitude. Alors que les prototypes étaient en chantier la fiche-programme fut modifiée pour permettre une utilisation alternative comme bombardier à très haute altitude. Il fut donc décidé de réaliser une pointe avant interchangeable : Pour les missions à haute altitude elle devenait vitrée dans sa partie gauche pour loger un bombardier-navigateur, et recevait un carénage inférieur lui permettant de s’asseoir, mais aussi de loger une barbette Frazer-Nash avec 2 mitrailleuses Browning tirant vers l’arrière. Les moteurs devenaient des Mercury XV ou XXV de 830 ch, insuffisants pour un appareil dont le poids total atteignait 7 700 kg.
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